La généalogie
de Pierre Abélard
 
  • L'arbre généalogique de Pierre Abélard
     

Avertissement
Les informations concernant cet arbre généalogique proviennent de l'étude publiée par Mrs COOK, (Mrs Brenda DAWTRY).
Brenda M. Cook : Abelard and Heloise : some notes towards a family tree. Genealogist' Magazine : the journal of the Society of Genealogists, Vol. 26, n°6, June 1999. P 205-211."
Pour plus de précisions, il faut consulter le texte original de l'auteur. Ce texte s'attache à bien faire la distinction entre les faits établis, les probabilités et les simples hypothèses.

Télechargez Pdf  le texte anglais complet de Brenda M. Cook
Abelard and Heloise : some notes towards a family tree



Arbre généalogique de la famille d'Abélard selon Ms B. COOK, june 1999, op. cit. 



Abélard
Manuscrit d'Oxford XIVe
Bodleian Library
  • Nous savons, par Abélard lui-même, que sa mère s'appelait Lucie et son père Bérenger. Bérenger était un homme d'armes. Quelles étaient donc les relations de ce couple avec le seigneur du Pallet ? Bérenger n'était-il qu'un simple chevalier ? Abélard n'en dit rien.
  • Ms COOK note cependant l'extraordinaire coïncidence de l'entrée en religion du Duc et de la Duchesse de Bretagne, Alain et Ermengarde et celle de Bérenger et, peu après, de Lucie. Cet événement s'est produit la même année, 1112, et avec le même décalage dans le temps entre la profession religieuse du mari et celle de la femme.
    Les uns et les autres ont-ils vécu, alors, un compagnonnage monastique dans les mêmes couvents : Fontevrault pour les femmes et St-Sauveur à Redon pour les hommes ? Cela est plausible et témoignerait de relations familières entre la famille ducale et celle d'Abélard.
  • Par ailleurs, la visite de courtoisie rendue par Abélard, abbé de St-Gildas, au comte de Nantes, duc de Bretagne, Conan III, qui était malade, est significative. Abélard loge, à Nantes, chez son frère "selon la chair" : le chanoine Porcarius. Tout cela fait dire à Ms Cook que la famille d'Abélard avait assurément un "statut social élevé"
  • Enfin, si, comme il l'affirme dans son autobiographie, Abélard a pu renoncer à son droit d'aînesse, donc à un héritage, c'est que Bérenger possédait un "fief". Ms Cook développe des arguments de date très convaincants pour montrer que Lucie, selon toute vraisemblance, était la fille et l'héritière de Daniel, Seigneur du Pallet.
  • On peut donc raisonnablement admettre qu'Abélard était le petit-fils de ce Daniel du Pallet que des chartes, l'une de 1084, l'autre de 1096, situent dans l'entourage du comte de Nantes, Mathias, frère cadet d'Alain IV et oncle de Conan III.
  • Raoulconnu par la mention de sa commémoration faite dans le nécrologe du Paraclet : Radulphus, magistri nostri germanus "frère de notre Maître Pierre". On ne sait s'il a été marié. Commémoration le 4 septembre.

  • Dagobert, cité par Abélard lui-même dans la dédicace de son ouvrage, la "Dialectica" :"Mon frère Dagobert et mes neveux." Dagobert est donc marié. On peut supposer qu'Agatha, Agatha deo sacrata neptis magistri nostri petri, et Agnès, Agnes, priorissa, neptis magistri nostri petri, toutes les deux mentionnées dans le nécrologe du couvent du Paraclet comme étant des moniales, nièces d'Abélard, sont aussi les filles de Dagobert. Agnès deviendra la seconde prieure du Paraclet. 

  • Porchaire, chanoine de la cathédrale de Nantes, devenu ensuite moine à l'abbaye cistercienne de Buzay. Voir le cartulaire de Buzay et la vigne de Porchaire. Ce serait lui, le frère "selon la chair" qui reçoit, à Nantes, l'abbé Abélard venu rendre visite au comte Conan III. Voir ci-dessous la Bulle d'Innocent II de 1137 qui confirme l'existence de Porchaire chanoine du chapitre de la cathédrale de Nantes.

  • Denise mentionnée aussi dans le nécrologe du Paraclet : Dyonisia, magistri  nostri petri germana "soeur de notre Maître Pierre". Commémoration le 4 décembre. C'est elle qui, au Pallet, a hébergé Héloïse au moment de son accouchement et pris en nourrice Astrolabe lorsque le couple est retourné à Paris pour un mariage secret.

Bulle du pape Innocent II
donnée à Pise le 6 février 1137

Innocentius episcopus, servus servorum dei, venerabili fratri Bricio et dilectis filiis Widoni, Bernardo, Ernaldo, Danieli, Lorcario [Corr. Porcario] Guillelmo, Philippo, ecclesiae Nannetensis, canonincis, constitutis eorumque succesoribus canonince substituendis in perpetuuum. Pastoralis officii est vineam summi patris familias diligenter excolere et ad ejus incrementum atque meliorationem propensius laborare. Quod ergo venerabilis frater Brici, episcope, ad decus et gloriam Nannetensis ecclesiae in tua episcopali sede canonicorum numerum augmentasti et de bonis ecclesiae tuae eisdem sustentationem canonice contulisti, gratum habemus atque ad ipsum praesentis pagina confirmamus.
Cette bulle connue par une copie sur papier extrêmement soignée ne figure pas dans les Regesta de Philippe Jaffé 2e éd.
Arch. Dep. Loire-Atlantique, G2 supplément (fonds du chapitre de la cathédrale entre aux archives départementales à la suite de l’incendie du 15 jun1944)

In J.P.Brunterc'h Les origines de la seigneurie de Clisson, Mémoires de la société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, t. LXXXII, 2004, P. 19, note 56.

Innocent II s'adresse à l'évêque de Nantes, Brice, et aux chanoines parmi lesquels se trouvent nommés Bernard (d'Escoublac) qui deviendra plus tard évêque (1147-1169) et Porcarius.
Il félicite l'évêque d'avoir augmenté le nombre de chanoines et de leur avoir accordé des revenus pris sur les biens de l'Eglise de Nantes.

On apprend dans la suite du texte que le chanoine Porchaire bénéficie d'une maison - sans doute à Nantes - et qu'il a des droits sur trois églises de Clisson, églises qui ne peuvent être que Notre-Dame, Saint-Jacques et la Trinité.

Cette maison est-elle celle qui a hébergé Abélard lorsqu'il est venu rendre visite à Conan III ?

Ces droits sur 3 églises de Clisson sont-ils le signe de liens entre la seigneurie du Pallet plus ancienne et les nouveaux maîtres de Clisson ? S'agirait-il de liens matrimoniaux ?

Voir le texte latin complet de celle bulle en cliquant ici

Nouvelles recherches sur la généalogie
2020

Werner ROBL

"De Geoffroi Grisegonelle à Pierre Abélard - Le donjon et les seigneurs du Pallet au regard de l'histoire de leur époque"

"Zwischen Gottfried Graumantel und Peter Abaelard
Der Donjon von Le Pallet und seine Herren im Spiegel der Zeitgeschichte"
© Dr. Werner Robl, Neustadt/WN, aktualisierte Version Mai 2013

"Pierre Abélard, la naissance d'un génie médiéval
"

Pour accéder à la totalité du texte en traduction française, sous forme de fichier PDF, du chapitre intitulé ci-dessus - traduction provisoire de François-Xavier MOINET et Françoise et Guy DEMANGEAU, en attente de relecture -, cliquez sur "génie médiéval" ci-dessus.

Dans le livre électronique en allemand référencé ci-dessus, version 2013, Werner ROBL a un chapitre intitulé "Pierre Abélard, la naissance d'un génie médiéval." L'auteur s'intéresse évidemment aux questions de généalogie à partir des recherches de Ms B. COOK dont il fait siennes, globalement, les conclusions. Il retient aussi l'affirmation de Richard de Poitiers " Nannetis ortus, padre pictavus, brito madre" (né nantais, père poitevin et mère bretonne).
Abélard lui-même nomme son père Bérenger (Berengarius) et sa mère Lucie. W. ROBL admet, notamment, à la suite de Ms B. COOK que Lucie était bien la fille de Daniel du Pallet.

Mon père, avant de ceindre le baudrier du soldat, avait quelque teinture des lettres ; et, plus tard, il se prit pour elles d'une telle passion, qu'il voulut que tous ses fils fussent instruits des lettres avant de l'être du métier des armes. Et ainsi fut-il réalisé. J'étais son premier né ; plus je lui étais cher à ce titre, plus il s'occupa de mon instruction.
Et plus loin,
Sur ces entrefaites, Lucie, ma tendre mère, me pressa de revenir en Bretagne. Bérenger, mon père, avait pris l'habit monastique; elle se préparait à faire de même. La cérémonie accomplie, je revins en France
. Abélard "Lettre à un ami".

Mais quel genre de vie a pu avoir ce Bérenger, simple chevalier, sans doute plus instruit que d'autres, dont Ms COOK ne dit mot ?
On sait que la vie d'un chevalier, servant parfois plusieurs seigneurs, pouvait être rude. Un document du monastère Saint-Serge et Saint-Bach à Angers nous rapporte l'histoire du chevalier "Bérenger de Aula" qui, "tout ennuyé d'aller à la guerre pour le service de ses maitres et seigneurs", cherche à se faire moine au couvent d'Angers, adressant sa requête à l'abbé Bernard.

"Bérenger de Aula, cassé de vieillesse, usé par le service de ses maîtres, s'adresse à l'abbé Bernard et lui demande l'habit monastique afin de pouvoir expier les fautes et les excès commis dans son service. Pour obtenir plus facilement ce qu'il souhaite il fait intercéder pour lui son seigneur Normand, un seigneur des Mauges qui, pour lui, pour son père Roger de Montrevault et celle de ses ancêtres, donne une terre proche de Villeneuve (près du Fief-Sauvin) et Bérenger obtient ce qu'il désire." Commentaire de Y. Chauvin, historien."

Frontières des Mauges
                              Les limites géographiques des Mauges
Or il se trouve que Daniel du Pallet à, lui aussi, eu recours au soutien du seigneur du  Petit-Montrevault, et qu'il possède aussi un terrain près de Villeneuve. Bérenger "de Aula" est un "miles", un chevalier, c'est ainsi, comme on l'a vu plus haut, qu' Abélard qualifie son père. S'agit-il alors, parlant de Bérenger "de Aula" du même personnage, père d'Abélard ? Dans ce cas, il reste alors à s'expliquer sur l'expression "de Aula".
En traduisant littéralement "de Aula" par "de la Cour" on se dirige vers un sens juridique qui ne convient pas à la position de "Bérenger", simple vassal du seigneur du Petit Montrevault. W. ROBL penche alors pour une faute de copiste. L'original, toujours selon W. ROBL, aurait été " Berengarius palatinus"  c'est à dire : Bérenger du Pallet.
Voilà donc le père d'Abélard, moine dans un couvent des Mauges, vers 1102, probablement à Sainte-Marie de Villeneuve, prieuré dépendant d'Angers. On peut penser que, plus âgé que sa femme Lucie et fatigué, il terminera ses jours en même temps que son beau-père Daniel, seigneur du Pallet. "Un y regardant de plus près, dit Werner ROBL, les déclarations d'Abélard dans sa " Lettre à un ami" ne contredisent pas ces faits mais au contraire les conforte."

Il est intéressant de noter, poursuit W. ROBL, qu'aujourd'hui entre Villeneuve et le Fief-Sauvin il y a une résidence de campagne appelée la "Berangerie". Il n'est donc pas impossible, conclut-il, que cette Bérangerie renvoie au père d'Abélard !
Nota : C'est aujourd'hui le stade des sports situé sur la commune du Fief-Sauvin, entre cette commune et Villeneuve, (Villeneuve, toponyme souvent cité dans les chartes,) qui porte le nom de "stade de la Bérangerie"  !

Essayons de suivre Werner ROBL un peu plus loin ! Toujours dans le cartulaire de Saint-Serge et Saint-Bach on trouve des références à un autre Bérenger. Nous sommes entre 1056 et 1076, un moine du nom de "Bérenger" signe divers documents aux côtés de l'abbé du monastère. On sait peu de choses de ce moine sinon que "ce sieur Bérenger" fonda le prieuré de La Chapelle-du-Genêt vers 1070, sur la route entre Gesté et Beaupréau, à 3 kms environ de Beaupréau. 'Ecclesia Sanctae Maria de Genesta. Nous ne pouvons pas entrer dans le détail des conflits juridiques qui concernent la fondation de ce prieuré mais il ne fait pas de doute que ce "Bérenger" était un personnalité influente, tenue en haute estime par Girois II de Beaupréau. Il entretenait aussi des relations étroites avec les maisons de Cholet et du Petit-Montrevault. Singulier parallèle avec les seigneurs du Pallet !  Serions-nous devant le grand-père d'Abélard ou du moins un aïeul masculin du côté de son père (un grand-oncle) ?

 

BOURGES André-Yves

"A la recherche des origines du père d'Abélard"

L'auteur, Bourgès André-Yves, qui réside à Guimaec dans le Finistère, est un historien-chercheur titulaire d'un DEA d'histoire. Ancien élève diplômé de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, Paris-Sorbonne avec une thèse  sur "Le dossier hagiographique de saint Mélar" 1996/1997. Il est aujourd'hui chercheur indépendant.

Son article intitulé " A la recherche des origines du père d'Abélard" est hébergé sur le site Academia.edu." Ce site propose  un accès gratuit à des articles de membres sur divers sujets mais il faut accepter de sacrifier une adresse mail pour l'inscription".
Pour obtenir l'intégralité de cet article sous forme fichier pdf, tapez "Bourges". Cet article nous a été communiqué par François-Xavier Moinet.


L'auteur, dans les premières pages de son article exploite, comme il le reconnait, les travaux de Ms B. COOK  (voir le début de cette page "généalogie")  ainsi que l'ouvrage en ligne de Werner ROBL. Il utilise aussi les chartes latines que nous avons mises en lignes, après et à la suite des recherches de Werner ROBL. Il qualifie d'excellent le site "pierre-abelard.com", ce dont, bien volontiers, nous lui savons gré.
                                                                                                            
                                                                                                               La Seigneurie du Petit-Montrevault
André-Yves BOURGES évoque donc les noms, retrouvés dans ces chartes des XIème-XIIème siècles, de "plusieurs individus appartenant indiscutablement à l'aristocratie" qui ont porté le nom du Pallet (de palatio), la préposition "de" en latin faisant référence à l'origine. Le plus ancien est Gaudin,(texte 11) puis Daniel (textes 1 à 6) dont le nom revient dans six chartes différentes et qui selon Ms Cook pourrait être le père de Lucie et donc le grand-père d'Abélard. Ensuite c'est Hervé, (texte 7) sans doute fils de Daniel et donc oncle d'Abélard, qui est longuement évoqué dans une seule charte, mais celle-ci est pleine de détails topographiques intéressants - Saint-Quentin, Jérusalem, le prieuré de Villeneuve, Le Pallet, Le Puiset, Le Petit-Montrevault -. Le terme le plus significatif c'est le titre de "seigneur"(dominus) donné à Hervé à égalité avec Paien, seigneur du Petit-Montrevault - (auctoritate et consilio domni Pagani et Hervei) . Une dernière charte enfin nommera comme témoin MEIN (de palatio)(texte 8). Tous ces documents montrent à l'évidence les liens qui, au temps d'Abélard, existaient bien entre les seigneurs du Pallet, n'appartenant pas aux Mauges, et les seigneurs des Mauges, notamment la seigneurie du Petit-Montrevault.

Mais, toujours pour l'auteur de cette étude sur les origines du père d'Abélard, c'est la mention de "Bérenger de aula" dans le cartulaire de Saint-Serge-et-Saint Bach" d'Angers qui focalise son attention. Au sujet de cette mention il n'accepte pas l'explication donnée par W. ROBL : pour mémoire, une faute de copiste.
Sans doute reconnait-il, comme W. ROBl, dans "Bérenger de Aula", vieillard candidat à l'habit monastique, le père d'Abélard. Mais pour lui l'expression latine "de Aula" est un toponyme qui se traduit par "Salle" et non par "Cour" entendu au sens juridique.

Or il se trouve qu'il existe encore aujourd'hui des toponymes "Salle" couramment employés dans les Mauges (La Salle-Aubry - la Salle-de-Vihiers). Avant l'intégration à l'Anjou, dans la période ou l'influence poitevine était forte, existait bien sur la commune de Jallais, la Salle de Jallais. Un lieu-dit, proche du bourg actuel de Jallais, se nomme encore aujourd'hui "Le clos Baranger", sur la rive gauche (et non la rive droite) du ruisseau de Montatais, lieu-dit déjà mentionné vers l'an mil dans une charte du prieuré de Chemillé. A partir de toutes ces indications - un peu compliquées dans le détail reconnaissons-le - notre auteur voit dans ce toponyme "Salle" un lien avec une famille "Béranger de Aula", qui serait poitevine en l'occurrence, "Béranger de la Salle", nom du père d'Abélard. Cela aurait l'avantage d'expliquer l'origine de cette famille et l'ascendance poitevine d'Abélard lui-même.

 


QUEMENEUR Pierre-Yves

"Pierre ou Abélard ? "

L'auteur de l'article se réfère à l'Université d'Angers, Maine et Loire, Centre de recherches historiques de l'Ouest. (CERHIO). L'article est daté du 25 novembre 2011, à Ville Caro, Saint-Malo Des Trois Fontaines, Morbihan, 56490, petite ville qui semble être la résidence de l'auteur, proche de Ploërmel.
L'article est hébergé sur le site Academia.edu et nous a été communiqué comme le précédent par François-Xavier Moinet.

Le premier paragraphe de cet article situe bien le cadre de cette "étude anthroponymique" :

"Le fameux théologien et philosophe connu aujourd’hui sous le nom de Pierre Abélard est né vers 1079 au Pallet, à une vingtaine de kilomètres au sud de Nantes. Si son premier nom ne pose pas de difficulté particulière du point de vue étymologique, le second reste en revanche inexpliqué. L’objet de cette notule est de faire le point sur la question et de tenter de rendre compte si possible de cette double dénomination. L’une des premières questions à résoudre est de savoir si le terme Abélard est un nom propre ou un surnom. Nous commencerons donc par une brève présentation de l’anthroponymie du 11ème siècle puis nous verrons de quelle manière le philosophe était désigné en son temps et comment il se présentait lui-même. On examinera ensuite les différentes étymologies qui ont été proposées quant à l’origine du nom Abélard. Nous terminerons cette notule par une analyse de la postérité du nom comme nom de famille à l’époque moderne et dans l’état civil du début du 20ème siècle. "

Pour obtenir la suite de cet article de quinze pages, intéressantes et faciles à lire, difficiles à résumer, il vaut mieux aller directement au texte complet en fichier pdf. Cliquez alors sur "Pierre ou Abélard ?"

 

 SOMMAIRE
© Association Pierre Abélard 1999